Le mot cigarette électronique désigne un appareil qui permet d’inhaler de la vapeur. Celle-ci est généralement aromatisée et contient des quantités variables de nicotine, dans un mélange composé d’eau, de propylène glycol, de glycérol et d’autres substances, y compris des arômes. Depuis son apparition sur le marché, ce produit a fait l’objet d’une large adoption et des personnes de plus en plus jeunes l’utilisent. Une question demeure toutefois : quel est l’avis des pneumologues sur la cigarette électronique ?
Cigarettes électroniques : un objet de division dans la communauté scientifique
L’Organisation mondiale de la santé soutient une interdiction préventive des appareils qui brûlent de la nicotine, mais la communauté scientifique est divisée.
Ces dernières années, le vapotage fait l’objet de débats houleux. D’une part, le gouvernement américain a évalué la possibilité d’interdire la vente de cigarettes électroniques de toutes les saveurs, à l’exception de la saveur tabac. D’autre part, en Espagne, le ministère de la Santé a évalué l’inclusion du vapotage dans les interdictions de la loi anti-tabac.
Dans un rapport datant de 2015, l’Académie de médecine française concluait que les cigarettes électroniques complètes comme celles de Mon-liquide.fr avaient une nocivité moindre que celle de la cigarette classique. Alors que les nouvelles sur les dangers du vapotage continuent d’émerger, les études sur la cigarette électronique continuent de se développer sans relâche, probablement à la lumière de la mode actuelle. L’une des plus récentes a démenti l’une des affirmations faites à ce jour : que le vapotage est mauvais pour le cœur. Selon cette dernière étude, ce n’est pas vrai du tout. Cette étude, surnommée Vésuve, a été menée par la faculté de médecine de l’Université de Dundee et a duré 2 ans. Il s’agit de l’étude la plus longue et la plus approfondie menée dans l’enquête sur les effets comparatifs du tabac avec les cigarettes électroniques.
Avis partagés des pneumologues sur la cigarette électronique
L’absence de consensus scientifique sur les conséquences à long terme de l’usage de la cigarette électronique induit la disparité des stratégies politiques. Du moins, dans une certaine mesure. La plupart des pneumologues estiment que ces appareils restent un risque pour la santé publique et qu’ils ne sont qu’un autre moyen de garder les anciens fumeurs accrochés et d’attirer de nouveaux utilisateurs. Mais certains chercheurs affirment qu’il s’agit d’une méthode efficace et sûre pour arrêter de fumer. Selon ces derniers, la cigarette électronique fournit des quantités suffisantes de nicotine. Pour eux, elle n’aurait pas les substances les plus nocives et les plus cancérigènes du tabac.
Le débat de ces dernières années se concentre sur la question de savoir si les risques associés à ces produits et l’éventuelle augmentation du nombre de fumeurs qui leur sont associés l’emportent sur les améliorations de la santé mondiale liées aux remplacement du tabac par l’e-cig.
Un autre des points controversés de l’utilisation de la cigarette électronique comme méthode pour arrêter de fumer est son efficacité à long terme. Une étude montre que 80% des participants ayant arrêté de fumer grâce à la cigarette électronique, utilisaient encore ces appareils un an plus tard. Bien qu’il y ait un certain consensus sur le fait que les cigarettes électroniques contiennent moins de substances toxiques que le tabac, les scientifiques reconnaissent également que ces dispositifs ne sont pas anodins.
Rédactrice catégorie sexualité et bien être. A votre écoute dans une démarche de respect et de confiance en soi 🙂